Entre exposition et spectacle…
Rue de la poupée fripé « s’expose », une installation à visiter qu’une poupée vient remuer !
Une poupée abîmée prend vie dans une décharge publique. Reproduisant puis détournant actions et gestes familiers, elle s’approprie ce lieu jusqu’à le faire sien.
L’installation évoque une « décharge en culture » : là où résident l’accumulation et sa surcharge, s’écrivent également des histoires, une histoire. De ces rejets jaillissent parfois de belles plantes… Elles nécessitent uniquement d’être re-gardées. Nos strates sont inexorables… faut-il cultiver nos décharges ?
L’intervention s’exprime par le biais de tableaux chorégraphiés, au croisement de la danse et du mime. Un patchwork de situations naît autour de fragments d’objets : l’action se passe-t-elle au coin d’une rue ou dans une case isolée d’un cerveau d’enfant qui aurait grandi ?
Crédit
De et par Claire Lockie
Scénographie et création visuelle de la poupée de Shéhérazade Achour
Musique et conception sonore d’Alexandre Santos